LE BOTIJO

LE BOTIJO

Garde l’eau au frais même par fortes chaleurs.

Dès l’Antiquité, les populations du bassin méditerranéen maîtrisent la transformation et la cuisson de l’argile, pour en obtenir, entre autres, des récipients à eau ou à vin. Ils observent rapidement que, grâce à ces contenants en terre, le liquide reste au frais malgré le climat très chaud et aride.

Le botijo, version espagnole et intemporelle de la cruche, exploite ce simple principe physique : grâce à sa porosité, l’argile permet à l’eau qu’elle contient d’être en contact avec l’air et de s’évaporer de façon imperceptible. Par cette opération, le liquide évacue sa propre chaleur, et reste frais à l’intérieur. Pour que ce refroidissement naturel se fasse au mieux, le botijo est fermé sur son sommet.

Sa forme, ronde et généreuse, est dotée de deux orifices latéraux : un plus gros, qui sert pour le remplir à la source, et l’autre, plus petit, par lequel l’eau coule doucement. Véritable gourde d’autrefois, le botijo était empoigné par sa grande anse unique et on y buvait directement, visant la bouche avec le filet d’eau sortant. L’utiliser comme carafe garantit de bénéficier d’une boisson toujours fraîche.


Matériau : Terre cuite non émaillée.

Bénéfice vert : Il permet de garder l’eau au frais même par fortes chaleurs.

Prix : A partir de 10 €, selon la contenance.

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© Jonathan Frantini