Le cuiseur à riz kamadosan
pour cuire le riz à la perfection
La terre provenant de la région de Iga, ou « la terre qui respire », comme les Japonais l’appellent, est une matière première naturelle issue de sédiments d’un ancien lac aujourd’hui disparu. Composée d’un mélange de minéraux qui libèrent de l’air au contact du feu, elle est particulièrement adaptée à la confection de marmites. Ces dernières, posées directement sur la flamme, ne se fissurent pas, et l’air qui circule dans leurs parois garantit une parfaite diffusion de la chaleur.
Ce cuiseur à riz kamadosan, fabriqué à partir de cette terre d’Iga dans un des plus anciens fours de la région, possède une base plus épaisse que les marmites traditionnelles. Laissée à l’état brut sur son fond, elle est émaillée sur le reste de sa surface et munie de deux couvercles. Le premier, troué, se pose en haut du récipient, chapeauté par le second. Cet ustensile a été conçu pour la cuisson du riz à l’ancienne. Le couvercle intermédiaire évite le débordement de l’eau et maintient l’humidité idéale pour permettre aux grains de gonfler et d’obtenir une brillance et un moelleux incomparables.
Sans ce couvercle intermédiaire, la cocotte s’utilise comme un donabe (« marmite en terre » en japonais), pour préparer les plats mijotés comme le nabe, la version nippone du pot-au-feu. La chaleur s’accumule dans ses parois épaisses : comme une brique réfractaire, elle la diffuse lentement aux aliments et reste chaude longtemps, même une fois sortie du feu. La poignée du couvercle supérieur est munie d’une fente pour ranger la cuillère en bois de hêtre à l’horizontale et pour apporter le plat directement à table.
Matériau : Terre cuite d’Iga et émail. Spatule en bois de hêtre.
Bénéfice vert : Fabriqué à partir d’une argile de haute qualité, il possède des propriétés thermiques uniques.
Prix : 162 € le cuiseur pour deux à quatre personnes.