Le porte-piment

Le porte-piment.

Fabriqué à la main.

Omniprésent en Asie, le bambou pousse naturellement sur les sols humides et en abondance depuis des millénaires. Ses tiges, souples et robustes à la fois, sont utilisées pour fabriquer des petits ustensiles comme des constructions plus volumineuses. Matériau à tout faire, le bambou est travaillé par des artisans spécialisés qui se transmettent leur savoir-faire de génération en génération. Parfois, le talent particulièrement inventif de l’un d’eux donne naissance à une pépite adoptée pour longtemps par toute une population. C’est le cas de ce porte-piment (aussi appelé étui à épices), présent dans toutes les maisons et cantines asiatiques, à la manière du duo salière-poivrier sur nos tables occidentales. Si son design est anonyme, son astuce, elle, demeure universelle. L’objet est obtenu par l’assemblage intelligent de quatre sections de tige de bambou formant un parallélépipède très stable. Et s’ouvre par le haut, grâce à un bouchon en forme de pyramide inversée, pour y introduire facilement poudre de piment, poivre ou toute autre épice. En retirant la minuscule tige de bambou insérée au bas de l’objet et en tapotant, on peut assaisonner les plats sans risquer de se brûler les yeux, ce qui arrive immanquablement quand on se les frotte après avoir touché les piments. Ingénieux.


Matériau : Bambou.

Prix : 15,90 €.

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© Jonathan Frantini