La veilleuse française
Une alternative durable à la bougie.
Fondée en 1838, par un monsieur Jeunet (dont le prénom s’est perdu), Les Veilleuses françaises est une entreprise parisienne encore vivante après presque deux siècles d’existence. Au moment du passage historique de l’éclairage public et domestique au gaz, puis à l’électrique, cette petite société s’est attelée à faire perdurer un système de lampe à huile simple à utiliser. Le brevet mis au point par monsieur Jeunet n’a pas changé, et ses veilleuses sont aujourd’hui diffusées dans le monde entier pour éclairer les tables de fêtes, les cérémonies religieuses ou les séances de méditation.
L’objet est composé de deux parties : une rondelle flottante en liège percé en son centre, dans laquelle s’insère une mèche. Le flotteur est recouvert d’une fine feuille de métal qui réfléchit la lumière et lui évite de noircir au contact de la flamme. Ce microsystème se dépose dans un récipient où l’on aura préalablement versé de l’eau, puis de l’huile alimentaire (agrémentée de quelques gouttes d’huile essentielle si on souhaite parfumer l’atmosphère).
L’huile, qui sert de combustile, crée une strate au-dessus de l’eau. La mèche s’en imprègne par capillarité, il suffit de l’allumer pour que ce petit objet produise de la lumière. Plus résistante au vent qu’une bougie traditionnelle, la veilleuse est aussi d’une plus grande sécurité : elle s’éteint en cas de renversement accidentel, faute de contact avec son combustible.
Matériau : Liège serti d’une fine feuille de métal, mèche en coton.
Bénéfice vert : Les veilleuses ne dégagent pas de fumées toxiques et sont recyclables à 100 %. Elles durent plus longtemps qu’une bougie classique (près de vingt-quatre heures en continu pour un décilitre d’huile).
Prix : A partir de 8,30 €.